C’est l’histoire d’un homme très puissant, d’un président, relativement âgé. Il tombe malade et du coup ne peut pas se présenter à l’élection.
Il n’est donc plus président mais reste un homme très important.
Il sent son âge avancer, il repense à sa vie et se prend l’envie de poser des questions à des personnes qui connaissent bien l’âme humaine.
[GENERIQUE]
Il va voir le cardinal qui est également un homme fort âgé et lui demande : qu’avez-vous retenu de tout ce que vous avez vu et entendu au cours de votre vie ?
– Il n’y a pas d’adultes, il n’y a que des enfants, répond le prélat
– C’est à dire ?
-« Si vous ne comprenez pas aujourd’hui, vous ne comprendrez pas demain. Mais est-ce grave ? »
Fin de l’entretien
Insatisfait, notre Président va voir le grand rabbin avec la même question
Le rabbin caresse sa barbe – Non ! C’est une rabbin, elle se passe le main dans les cheveux – avant de répondre ; « Il n’y a pas d’adultes, il n’y a que des enfants »
– Mais encore ?
– L’inverse est vrai aussi, « Il n’y a que des enfants, il n’y a pas d’adulte »
Et le voilà congédié
Notre président n’est pas habitué à de telles énigmes va voir l’imam de la grande mosquée, toujours avec la même question. « Vous qui avez entendu tant de gens qui sont venu vous présenter leurs problèmes, leurs questions, leur intimité… qu’avez-vous retenu ? »
Après un long silence, l’imam dit: « Il n’y a pas d’adultes, il n’y a que des enfants. »
– Je ne comprends pas
– La lumière est en vous, ajoute l’imam
Et voilà notre président, une fois encore, dehors
Il s’assied sur un banc, la lumière est belle, les sons s’assourdissent, il s’assoupit un moment. A son réveil, il se rappelle d’un cours de terminale durant lequel le prof avait parlé de Freud et conclu son cours en disant : « Si nous ne les éclairons pas, les vécus de notre enfance resteront à jamais les moteurs souterrains de nos actes ». Là, la phrase lui revient tout à coup en mémoire.
Suite à quoi… Suite à quoi ? Il y a trois fins à l’histoire
• Première fin : Le Président se dit : « Oh Freud ce vieux truc moisi ». D’un mouvement de la main, il balaye l’idée et se dirige vers un restaurant dont il raffole des fruits de mer.
• Seconde fin : Le président sent un immense craquement en lui, n’a plus le temps de penser quoi que ce soit : il s’écroule sujet à une attaque.
• Troisième fin : Il n’est jamais trop tard, se dit le Président, reprenant sa promenade.
Je vous laisse choisir la fin et poursuivre l’histoire dans les commentaires.