Que penser de la théorie de l’envie du pénis chez la femme ?

Que penser de la théorie de l’envie du pénis chez la femme ?

Les femmes ont-elles envie du pénis ?
On a tous entendu parler de l’envie du pénis chez les femmes. Un théorie freudienne qui met d’ailleurs parfois en colère. Qu’en est-il ?
[GENERIQUE]
Avant de parler psychanalyse, parlons mythologie, d’autant que les mythologies illustrent nos inconscients.
Dans de très nombreuses mythologies, grecques, égyptienne, chinoises, hindoues, amérindiennes… les premiers humains sont à l’origine un seul et même être, souvent bisexué d’ailleurs. Ce n’est qu’après qu’ils sont divisés. Et ils sont généralement divisés pour deux raisons. Soit ils sont punis, comme dans la mythologie grecque où Zeus, s’inquiète du pouvoir grandissant de ces humains androgynes qui se suffiraient à eux-mêmes. Soit il sont divisés pour se reproduire, notamment chez les Navajos ou dans la mythologie nordique.
Qu’est ce que ces mythes viennent nous raconter ? Que l’humain se vit comme terriblement incomplet et qu’il rêve de complétude.
De là, on peut comprendre que chaque sexe aimerait acquérir le sexe de l’autre tout en gardant le sien. Ce qui lui permettrait de se compléter, désir que l’on retrouve dans les rêves des femmes qui aimeraient voir un pénis et des hommes qui voudraient être enceints. Une des fonctions des rêves étant de réaliser dans l’imaginaire des désirs inconscients, inavouables… ou inavoués. Rêves, dont on évitera alors de se souvenir.
Jusqu’il y a peu, ces désirs inconscients se heurtaient à la réalité. Et on faisait avec notre incomplétude.
Mais vient le capitalisme… La société de consommation a l’art de nous vendre 10.000 trucs susceptibles de nous rendre différents, de nous… combler. Toute la confusion entre avoir et être.
Et voici que s’appuyant sur la médecine moderne, le capitalisme nous vend de la transition ou mieux encore le simulacre que les hommes pourraient être enceints et les femmes porteuses de pénis.
Ici comme ailleurs, l’offre de consommation ne remplit pas sa promesse. Et quoi qu’on puisse espérer, quelque bricolage que l’on puisse imaginer, nous resterons toujours incomplets.

Bastien Vivès et la criminalisation du fantasme.

Bastien Vivès et la criminalisation du fantasme.

Carte blanche – Le Soir – 15-04-24

Après avoir été « cancelé » à Angoulème, poursuivi en justice, harcelé jusqu‘à menaces de mort, voici aujourd’hui que son exposition bruxelloise devrait être censurée.

La polémique vient de bandes dessinées, « Petit Paul », notamment où un enfant exprime une sexualité débordante. La taille de son sexe, les jets de sperme et l’accueil chaleureux que lui réserve les femmes ne laisse aucun doute sur l’aspect complètement fantasque de bandes dessinées que chacun pourrait apprécier ou non, selon son goût (pas le mien…). Avant de poursuivre, précisons que la galerie belge présente des dessins qui n’ont rien à voir avec ceux qui sont l’objet de la controverse.

En France, trois associations françaises ont porté plainte contre Bastien Vivès dont elles jugent les dessins relevant de la « pédocriminalité ». Elles se basent sur la loi (similaire en Belgique) qui suit la Directive européenne du 13 décembre 2011 laquelle définit comme pédopornographie « tout matériel représentant de manière visuelle un enfant se livrant à un comportement sexuellement explicite, réel ou simulé (…)  » mais aussi quand la « personne qui paraît être un enfant se livre à un comportement sexuellement explicite, réel ou simulé (…) »

Laissons de côté les argumentations complexes relatives à la liberté d’expression, à l’outrage aux bonnes mœurs, aux difficultés de déterminer l’âge des personnages ou encore aux situations dans lesquelles les mineurs diffusent leurs propres photos ou vidéos à connotation sexuelle, relevons ici les aspects profondément contre-productifs de telles plaintes.

Confondre réalité et fiction
Quand les images pédopornographiques sont le produit d’abus réels, il est évident que ces faits doivent être punissables, en ce compris leur consommation puisque celle-ci suscite leur réalisation.
Mais la question est totalement différente quand il s’agit de fiction puisqu’aucun enfant n’y est abusé. Dès lors criminaliser BD ou mangas revient à défendre l’idée qu’ils pourraient amener à des abus réels. Voilà un pas bien dangereux à franchir tant sur le plan clinique qu’en termes de risque d’extension à d’autres crimes.

Il faut tout d’abord préciser que sur le plan clinique, le délinquant sexuel ne correspond pas à une structure spécifique, à un profil type et qu’il y a plutôt lieu de parler d’actes qui peuvent émerger dans des situations très diverses. La personnalité perverse n’a, par exemple, rien à voir avec celle d’un sujet immature. Le visionneur pédopornographique présenterait-il une spécificité, sujet à un risque d’emballement et à recherche d’une excitation croissante ou ressemble-t-il à celui qui regarde de la pornographie « banale » ? Pour ce dernier, la pornographie aurait plutôt l’effet inverse : plusieurs études font le lien entre la progression du haut débit Internet (et donc de la pornographie) et la diminution du nombre de viols.

Ceci s’inscrirait alors, dans une certaine mesure, dans le fil de la sublimation ; à l’œuvre certainement chez de nombreux artistes et partiellement chez le spectateur. Les musées, on le sait, sont depuis toujours remplis de représentation fantasmatiques vielles comme l’humanité.

Penser que la fiction comporte en elle une telle charge poussant au délit est un pas qui risque de nombreuses extensions. Quand le pédophile dit être ému par un dépliant publicitaire de Carrefour ou un album de Martine, on voit jusqu’où devrait porter l’interdiction. En bonne logique, il faudrait aussi l’étendre à la fiction littéraire car, il faut le rappeler, le mot est bien une représentation. Il faudrait enfin l’étendre à bien d’autres domaines tels les jeux vidéos, polars et autres massacres à la tronçonneuse, sous prétexte que les meurtres qui y sont mis en scène mènent au crime. Fictions dont il faudrait d’ailleurs éloigner les jeunes puisqu’ils seraient idiots au point de les prendre pour la réalité.

Aider celui qui est habité de désirs pédophiles
Le droit moderne a pu nous dégager du religieux et séparer ce qui relève de l’imaginaire et du factuel. Nous assistons dans ces débats à un symbolique pas en arrière qui nous ramène au confiteor et au péché en pensée mais pose également de sérieux problèmes cliniques, notamment la stigmatisation de celui qui est hantés par de tels désirs.
Le fait d’être animé de rêves, désirs, pensées incestuelles est courant et ceux qui ne se souviennent pas de leurs rêves n’en sont pas nécessairement inconsciemment moins habités. Néanmoins quand les idées incestueuses ou pédophiles deviennent obsédantes, empêchent une sexualité adulte, enferment dans la honte, la solitude, l’angoisse… il y a lieu d’être aidé. Or, la stigmatisation pousse à la clandestinité et n’aide justement pas ces personnes à consulter.

On ne peut que regretter toute confusion entre fiction et réalité. Tant le droit moderne que la clinique – soucieuse de la protection des enfants – doit permettre à ce que TOUT puisse être pensé, fantasmé, mais NON agi.

Le rôle des associations de protection de l’enfance
Une fois encore, il faut regretter que certaines associations construisent leur renommée sur un imaginaire d’une enfance vierge et innocente à la portée de prédateurs multiples. C’est ouvrir la porte aux fictions complotistes les plus délirantes, telles celle qui prétend que de hauts responsable américains se livrent à des orgies pédophiles dans les caves d’une pizzeria (pizza-gate).

Il faut donc rappeler que la toute grande majorité des abus sexuels d’enfants se passe dans les familles et leur entourage, c’est donc à ce niveau qu’une prévention attentionnée et non tapageuse doit être menée.

Il faut également répéter notre regret que certaines associations se fassent mousser à bon compte, évitant de se coltiner à des violences nettement plus complexes. Par exemple, les pressions pour voiler petites et jeunes filles, un féminicide, rappelle Kamel Daoud, une prison et une condamnation à mourir une vie entière, un enterrement vertical, le renoncement acclamé à son propre corps.

Vincent Magos – Ancien directeur de la Coordination de l’aide aux enfants victimes de maltraitances.

Le baiser du prince charmant et le consentement

Le baiser du prince charmant et le consentement

 

Vous vous souvenez du moment où la Belle au bois dormant est réveillée d’un baiser ? Eh bien sachez que les néoféministes voient dans le Prince charmant un infâme prédateur embrassant une jeune femme sans qu’elle y consente.

[GENERIQUE]

Cette scène, le baiser du prince charmant, serait donc à proscrire car elle symboliserait la culture du viol.
Commençons par revoir la scène :
[Extrait]
Le moins qu’on puisse dire c’est que le baiser est chaste et la princesse semble bien peu violentée.
Rien à faire, si vous n’êtes pas choqué par la scène, c’est que vous n’avez encore rien compris à la violence systémique qui circule dans la culture et mène au féminicide.
Soit…
Réfléchissons un moment à la fonction des contes qui se transmettent de génération en génération. Bien sûr on pourrait dire qu’ils visent à apprendre aux enfants les dangers qui les entourent : celui de se perdre dans les bois, de tomber sur une mère grand qui se révèle être un loup, d’avoir une belle-mêre qui les défavorise au profit de ses propres enfants, etc.

Mais à un autre niveau, les contes permettent aux enfants d’élaborer les questions qui les habitent. Et là ce qui s’avère le plus intéressant c’est justement de laisser aux enfants le soin d’interpréter eux-mêmes le conte. Un peu comme un rêve, toutes les interprétations se valent et parlent plus de l’interprète que du contenu manifeste du conte.

Ainsi, les contes, les sorcières, le ogres, les fées… parlent de toutes les difficultés, obstacles, souffrances, rencontres maléfiques mais également heureuses qui attendent les jeunes adultes, les jeunes amants.
Vous voulez une autre interprétation de cette scène du baiser ? La rencontre amoureuse avec l’autre symbolise l’éveil à la sexualité, la sortie de ce que l’on appelle la période de latence, ce moment de l’enfance durant lequel la libido, la pulsion sexuelle est des plus calmes, est endormie.

[ Oui mais le prince c’est quand même un homme ! ]
D’accord, c’est un homme.

Si l’on plonge dans la mythologie on retrouve de très nombreuses versions de cette histoire, y compris des viols – je vais y revenir. Si on prend la variante de Cupidon et psyché, c’est Psyché qui surprend Cupidon dans son sommeil. Cupidon, Eros, le dieu de l’amour… , et c’est Psyché qui, comme le prince, s’émerveille de cette beauté à portée de lèvres.

 

 

 

 

 

Ce qui est donc vraiment dommage dans cette polémique autour de la belle au bois dormant, c’est d’imposer une interprétation unique à une scène plutôt que de laisser l’imaginaire fonctionner au gré de chacun, au fil du temps, de manière… fluide

 

 

 

Alors, réfléchissons un moment: pourquoi cette polémique apparaît-elle aujourd’hui? [préparez vos tomates pourries]
Nous sommes à un moment où la question des violences faites aux femmes est, à juste titre, au devant de la scène, mais parfois source de grandes confusions.
Or dans la sexualité avec un homme.
[  Il n’y a pas que ca ! ]
Merci, je sais…
Je disais donc: Dans l’hétérosexualité la femme doit résoudre un paradoxe : pour éprouver du plaisir, elle doit accepter la pénétration d’un corps étranger en elle, une effraction qui de plus, va la faire saigner la première fois.
Certes nous pouvons attendre du garçon qu’il soit tendre et précautionneux et que la princesse s’ouvre à l’amour, il n’en reste pas moins qu’une violence symbolique s’exerce. Et cela, est bien difficile à supporter par les temps qui courent où tout doit être blanc ou noir, dominant ou dominé.

Tiens, à ce propos, comment comprenez-vous que parallèlement à la monté de #Metoo, les jeunes adolescentes se précipitent sur la dark romance, l’attrait pour les bad boys ?
Pour en mesurer l’ampleur, je vous suggère d’aller faire un petit tour sur TikTok.

 

Alors, la dark romance représenterait-elle d’indispensables contes pour les adolescentes d’aujourd’hui ?
Ou un fuck adressé à leur mères neoféministes ?
Vous en pensez quoi ?

 

 

L’emprise inspirante

L’emprise inspirante

On a beaucoup parlé de l’emprise mais pas suffisamment de « l’emprise inspirante »

Judith Godrèche s’est beaucoup exprimée sur la relation de couple qu’elle a eu, quand elle avait 14 ans avec un réalisateur de 40 ans. Dans un entretien, elle évoque une « emprise inspirante » . C’était, dit-elle, « une emprise extrêmement inspirante »

En consultation, il est fréquent d’entendre quelque chose qui ressemble à l’emprise inspirante. On est sous emprise, on veut être sous emprise, on ne peut pas s’en empêcher. L’emprise peut d’ailleurs être mutuelle.

Pour prendre une histoire caricaturale : la jeune stagiaire cherche le regard de son patron, ses yeux brillent quand elle se sent désirée, quand elle a l’impression d’être la fille préférée du père. Quant à lui, il retrouve sa petite fille bien aimée qui revient se blottir dans ses bras plutôt que de sortir avec des voyous.

Bien sûr, l’histoire inverse existe elle aussi. Le jeune homme qui trouve une maman compréhensive, laquelle peut dorloter son petit garçon ou, version plus trash : se taper un réfugié aux abois.

Parfois l’histoire se transforme, mûrit, tient le coup au fil du temps, dure. Souvent, elle se casse la figure: le jeune, la jeune en a marre de rester au coin du feu, trouve que les fesses de son partenaires sont vraiment trop molles, que son haleine manque de fraîcheur, découvre qu’il y a bien d’autres préféré.es dans sa vie.

L’emprise n’est du coup plus inspirante du tout. Seuls restent les yeux pour pleurer, quelques photos, des textos, voire une tache de sperme sur une robe bleue.

L’un ou l’autre se sentira trahi, berné, abandonné, seul avec sa tristesse ou accusateur envers ce salaud, cette salope. Ou, selon la culture du moment : cette représentante de la gente tentatrice, cette figure du patriarcat.

S’il a quelque bon sens, l’entourage ou le juge aura vite fait de classer l’affaire. Vous étiez quand même consentant.e n’est ce pas ?

Et revient alors toute la question de savoir jusqu’à quel point on est consentant quand on est sous emprise inspirante. Tôt ou tard, il faut bien se débrouiller avec son inconscient qui nous entraîne parfois dans des chemins que l’on aurait mieux fait d’éviter.

Dire « j’étais sous emprise inspirante », c’est un peu dire : Ça c’est passé à l’insu de mon plein gré.

Mais revenons à Judith Godrèche. Elle était mineure, et cela fait toute la différence ! Les adultes autour d’elle ne l’on pas protégée. Que ce soit son compagnon – largement conscient de l’interdit, ou ses parents – qui l’ont d’ailleurs émancipée – ou l’entourage, séduit lui aussi, ou encore la justice.

L’avocat du diable dira : A cette époque là, tout le monde trouvait cela normal et l’on faisait d’ailleurs semblant de prendre les photos de David Hamilton pour de l’art et non un support masturbatoire.

A posteriori, il est clair pour tout le monde que quelqu’un aurait du dire : Judith, ça suffit ! Va dans ta chambre et on en reparlera quand tu seras majeure. Qu’un père aurait pu dire au mec : si tu continues, je porte plainte ou te casse la gueule. Oups, trop patriarcat, je recommence : on aurait pu attendre qu’une mère dise au type : si tu touches ma fille, je t’arrache les couilles.

Rien de cela ne s’est passé et c’était dans l’air du temps. Chaque époque a ses aveuglements dont se scandalise la génération suivante.

Mais quels seraient alors les aveuglements d’aujourd’hui ?

A ce propos, j’ai juste un petit étonnement.

Tout le monde estime qu’il faut mettre un halte à l’emprise inspirante d’un.e adolescent.e et ceux qui crient le plus au scandale trouvent normal qu’un jeune puisse décider de son genre jusqu’à des traitements médicaux ou chirurgicaux qui le marqueront à vie.

Je vous fiche mon billet qu’une part d’entre eux dira un jour : j’étais sous emprise inspirante. Et ils auront raison de nous le reprocher.

Une petite fessée aux bien-pensants

Paru dans La Libre le 29-11-2023

Depuis des années, un certain lobby de la « bientraitance » s’agite autour de la question des châtiments corporels vis à vis des enfants. Dernier épisode : une ONG veut assigner la Belgique pour défaut de législation.

Il faut rappeler à quel point cette bêtise mérite une petite fessée.

Actuellement, dans nos sociétés occidentales, tout le monde est d’accord pour considérer que les châtiments corporels ne sont pas une bonne solution pour aider un enfant à grandir et qu’ils ont même des effets contre-productifs. Néanmoins, créer une nouvelle loi n’a pas de sens pour plusieurs raisons.

La loi interdit déjà le recours à la violence ainsi que les coups et blessures. De plus, la circonstance est aggravante quand il s’agit de violence à l’égard des mineurs. Il n’y a donc pas lieu de rajouter une législation ; trop de loi nuit à la loi.

Une nouvelle législation (inutile) revient à se focaliser sur l’acte et non sur l’intention. De nombreux châtiments humiliants sont nettement plus blessants qu’une fessée occasionnelle. L’important est de sensibiliser les parents au fait que l’enfant apprendra à se protéger et à se faire respecter s’il est respecté dans sa famille (ceci ne supprime pas la nécessité de mettre des limites).

Il y a lieu de différencier les situations : il peut arriver qu’un parent débordé ne parvienne pas à limiter autrement son enfant que par un geste, une fessée par exemple. Ce geste, s’il est occasionnel, n’est pas synonyme de maltraitance ou de rupture de la relation entre l’adulte et l’enfant. Il est préférable d’aider le parent à comprendre en quoi il a été dépassé, comment il peut dire « J’aurais pas dû » sans perdre la face.

Vouloir légiférer plus que de raison, c’est introduire la loi encore et encore, c’est brandir la force publique en père fouettard, menacer le parent d’un châtiment alors que le soutien à la parentalité doit être l’axe de base de toute politique en la matière. Soutenu, le parent pourra à son tour soutenir son enfant.

De guerre lasse, la Belgique, comme d’autres pays, finira par ajouter quelques lignes de code à un arsenal juridique déjà pléthorique (Bah, ça ne mange pas de pain). De leur côté, les associations concernées continueront de se faire mousser à bon compte, évitant des se coltiner à des violences nettement plus complexe. Par exemple, les pressions pour voiler petites et jeunes filles, un féminicide, rappelle Kamel Daoud, une prison et une condamnation à mourir une vie entière, un enterrement vertical, le renoncement acclamé à son propre corps.

Vincent Magos

Ancien directeur de la Coordination de l’aide aux enfants victimes de maltraitances.

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Ci-dessous, une petite illustration (vieille de plus de dix ans) qui a une longue histoire.

 

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